Smile

Un mal de Printemps

Samedi 27 mars 2010 à 0:45


Je me dis parfois qu'il pourrait m'y aider.
Et tout ce que je lui demande, c'est de m'apprendre.
M'apprendre à changer ce qui m'empêche de vivre normalement,
Surtout m'apprendre à être celle qu'il ne cessera jamais d'aimer, parce que


j'ai peur de le perdre en devenant

ce que je suis susceptible de devenir,

ce que je ne veux pas devenir.

Samedi 27 mars 2010 à 0:35

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Je vois la fin partout
. Je ne mesure pas, je ne sais pas.
Je me morfonds pour quelque chose qui n'en vaut pas la peine.
Quand je vois les raisons que causent la tristesse des autres,
je me dis alors que je n'ai jamais vraiment connu le malheur.
Je fais tout un drame pour un rien, en fait je suis une espèce de
sale lâche qui pleure sans cesse.
Je voudrais arrêter de laisser passer la couleur noire qui envahit ma vision.
Savoir comment voir la vie d'une nouvelle façon, avec plus de simplicité et plus de courage que

Maintenant.

Mercredi 17 mars 2010 à 19:50

J'aurais dû naître à une autre époque :
j'aurais sans doute mené une vie un peu moins médiocre,
et j'aurais sans doute été un peu plus satisfaite de moi.

Mercredi 17 mars 2010 à 19:43

Le Bac, ça me soule que ce soit si important.
Je n'aurais jamais la capacité de faire quoi que ce soit de brillant... Et pourtant...


Je ne veux pas m'imaginer un futur médiocre, pas dès maintenant,
parce que dans ce cas à quoi ça sert de marcher sur un chemin
menant à une direction qu'on ne veut pas prendre?


Qu'est ce qu'on va faire de MOI ?
Je voudrais faire quelque chose d'utile,
qui serve réellement aux autres, au monde, aux générations
à venir, qui donnerait un sens à ma vie.
On me dit que c'est de l'utopie, faut arrêter de rêver.

"Audrey, tu travailleras pour une entreprise et tu travailleras
pour perpétuer la société de consommation."



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Mercredi 17 mars 2010 à 19:22

Les choses qui paraissent dramatiques au point d'en pleurer
ne le sont pas forcément aux yeux de tout le monde.
Comment on évalue le degré de tristesse de quelqu'un?
Une personne peut fondre autant en larme qu'une autre
alors que la gravité du problème est d'un immense écart ...
Alors je remets en question la gravité de mon problème,
je me demande si j'ai raison de pleurer comme ça,
je me demande si je n'en fais pas trop pour si peu.

Je ne sais toujours pas...

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